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miércoles, 25 de septiembre de 2013

UN POCO MAS ACERCA NUESTRO: ARTICULO PUBLICADO EN LA REVISTA FRANCESA "L'USINE NOUVELLE"


ES: ...Así comenzaba sus primeros pasos y se formaba como emprendedora y empresaria, Melisa Castro, la dueña, creadora y Directora de REINAS DEL NILO, Bellydance Clothes and Ballet. Allá por el 2003... allá por Francia!

NOTA: el siguiente artículo está en su idioma original, Francés. Para traducirlo, elegí tu idioma en la esqina izquierda de nuestro blog o copiá y pegá el texto en http://translate.google.com/#fr/es/ eligiendo tu idioma destino.


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FR: ... Ainsi a commencé ses premiers pas en tant qu'entrepreneure, Melisa Castro, la propriétaire, créatrice et directrice de REINAS DEL NILO, Bellydance Clothes and Ballet. En 2003 ... De retour en France!

NOTE: L'article suivant est dans sa langue originale, le français. Pour traduire, choisir la langue dans le cadre gauche de notre blog ou copier et coller le texte dans http://translate.google.com/#fr/es/ et sélectionner votre langue cible.

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EN: ... Thus began her first steps as entrepreneur, Melisa Castro, the owner, creator and director of REINAS DEL NILO, Bellydance Clothes and Ballet Flash back to 2003 ... Flash back to France!

NOTE: The following article is in its original language, French. To translate, please choose your language in the left corner of our blog or copy and paste the text in http://translate.google.com/#fr/es/ and select your target language.


REINAS DEL NILO
Bellydance Clothes and Ballet


ARTICLE PARU DANS LE MAGAZINE L’USINE NOUVELLE (FRANCE, 2003)




RÉSEAU. Melisa Castro, étudiante argentine, est venue étudier à Centrale Lyon, en 2002. Elle a monté, sous la houlette de Sylvain Exartier, de Philips France, un projet de mise en lumière d'une rue de Lyon, en y impliquant des entreprises argentines.


Depuis la première promotion en 1999, 150 jeunes ont réalisé des missions du même type visant à jumeler une institution ou une entreprise lyonnaise avec son homologue dans le pays d'origine de l'étudiant.



JAL espère compter 300 ambassadeurs dans 40 pays d'ici à 2005-2006.
Lyon se veut la capitale des étudiants étrangers avec son club des Jeunes Ambassadeurs de Lyon (JAL). Un programme destiné à de futurs diplômés de passage dans la capitale des Gaules. Ce club réunit une centaine d'entreprises (moyennant 150 euros par an) et douze écoles (Chimie Physique Electronique - CPE, EM LYON…). L'objectif ? «Bâtir un réseau à l'échelle du globe, répond Noël Comte, P-DG de Sotradel Logistique et trésorier de l'association gestionnaire de JAL, Nous voulons qu'une fois devenus décideurs, ces jeunes pensent d'abord à la France lorsqu'ils auront à travailler avec l'Europe. Et plus précisément à Lyon." En 2003, 100 tandems étudiants-dirigeants ont été constitués.



C'est dans ce cadre que Melisa Castro, argentine de 24 ans est aujourd'hui en stage à la division éclairage de Philips France, à Miribel, dans l'Ain. Sous la tutelle de Sylvain Exartier, responsable de la communication, elle a monté un projet, qui associe la ville de Lyon et les entreprises de son pays.

Ils s'appellent Miao Lan Zong, Larisa Culea et Rafael Pacheco Stikan. Ils sont originaires de Chine, de Roumanie et du Brésil. Leur point commun ? Tous ont fait une partie de leurs études en France. Miao termine son cursus à l'école de management de Lyon (EM Lyon) avant de débuter un stage, fin juin, au département logistique du plasturgiste rhône-alpin Sippex. Larisa, qui achève son DESS en commerce extérieur et affaires européen­nes à l'université Jean Moulin Lyon III, ira, elle, faire ses armes chez Hyparlo, franchi­sé de Carrefour en Roumanie. Quant à Rafael, s'il est déjà rentré dans son pays après avoir passé une année payée par Vallourec à l'école des Mines de Douai puis au cent­re de recherche de l'industriel, il espère décrocher un stage ou un emploi dans une des nombreuses entreprises françaises implantées au Brésil. « J'aimerais bien tra­vailler pour Vallourec, qui vient de racheter une société ici, mais je reste ouvert à toutes propositions car je n'ai encore rien signé», confie prudemment le jeune homme, qui achève ses études à l'université fédérale d'Espirito Santo à Vitoria, sur la côte sud du pays.


A l'image de ce trio, le nombre d'étu­diants étrangers choisissant de poser leurs valises en France pour un semestre, douze mois ou quelques années est en pleine croissance. Ils seraient pas moins de 196 000 cette année, selon le ministère de l'Education nationale, dont 160 000 à l'uni­versité. En provenance en majorité d'Afrique. Le Maroc fournit le plus important contingent, avec 26 000 inscrits à l'univer­sité, suivi par l'Algérie avec 13 601, la Tunisie avec 7 200 et le Sénégal avec 6 100. Arrive ensuite la Chine qui, avec 5 500 étu­diants, fait encore figure de Petit Poucet, mais sans doute plus pour longtemps. Elle devrait contribuer de plus en plus fortement à remplir les bancs des amphis. En cinq années, sa progression est proche de 400%! Une explosion qui laisse sur place les pays de l'Union européenne, dont la part s'effrite. Même si l'Allemagne, premier contributeur, apporte, bon an mal an, un flux stable de 5400 étudiants.

Un vivier de haut niveau, riche en profils multiculturels L'Hexagone recueillerait-il les fruits de ses positions pacifistes sur la scène internationale? La réalité est moins romantique. Cet attrait n'est pas dû à un soudain intérêt des étudiants étrangers mais à une politique de promotion offensive lancée par toutes les écoles, quasiment sans exception, ces dernières années. « L'enjeu n'est plus de développer des échanges mais bien de recruter en direct des jeunes. Nous comptons sur eux pour regarnir les rangs de nos amphithéâtres qui deviennent de plus en plus clairsemés, notamment dans les filières scientifiques et d'ingénieurs », explique Nesim Fintz, directeur général de l'Ecole internationale des sciences du traitement de l'information (Eisti) à Cergy (Val-d'Oise). Participation aux salons mis en place par EduFrance (l'agence de promotion de l'éducation à la française), utilisation de « sergents recruteurs » - généralement des enseignants- à demeure dans les pays cibles ou exploitation des partenariats tissés au fil des ans avec des établissements étrangers, les écoles ne reculent devant rien pour attirer les meilleurs profils dans l'Hexagone.

Une stratégie qui intéresse au plus haut point les industriels. Souvent confrontés à des problèmes de recrutement de cadres locaux, ces derniers se réjouissent de l'arrivée des établissements hexagonaux dans les pays où ils se sont implantés. «Les étudiants étrangers, formés en France ou par des Français, sont triplement intéressants. Ce sont des profils multiculturels, ils ont une très bonne compréhension de la culture française et ils font partie des meilleurs de leurs pays», témoigne Edmond Lisle, responsable du programme Chine de l'association ParisTech, dont les 11 grandes écoles d'ingénieurs parisiennes forment en tout 100élèves chinois chaque année. Un triple avantage qui n'a pas échappé à Valérie Cavallo, chargée du recrutement cadres et des relations écoles chez Vallourec (18000 salariés), qui recrute en majorité des Brésiliens : «Nous apprécions que nos jeunes salariés aient réalisé au moins un séjour en France. C'est un gage de qualité, et nous sommes assurés également d'embaucher une personne apte à évoluer dans une organisation marquée culturellement par la France », affirme-t­elle.

Même si ce sont des petits volumes, de l'ordre de quelques dizaines par an pour les grands groupes, ce genre de recrutement permet de trouver des cadres autochtones aptes à remplacer, à terme, les expatriés dans les filiales. Ainsi Deloitte & Touche, qui souhaite implanter un bureau français en Asie, coopte-t-il des Chinois venus faire leurs études dans l'Hexagone. Renault en Roumanie, Technip-Coflexip au Brésil ou encore les géants du pétrole en Afrique font de même. Quant aux PME, si elles lorgnent aussi vers ce public, ce n'est pas, en général, dans le but d'encadrer une filiale. Le jeune diplômé étranger servirait plutôt à développer une nouvelle activité, commerciale ou de production, dans son pays d'origine. La fait d'avoir accueilli une étudiante vénézuélienne dans le cadre du programme «Jeune ambassadeur de Lyon», encadré par la chambre de commerce et d'industrie de la capitale des Gaules, a ainsi donné des idées au dirigeant d'Eurocali, à Lentilly (Rhône, 5 salariés). « Carolina Antonini a réalisé pour moi une étude d'implantation d'une usine au Vénézuela. Ce projet pourrait me permettre, à terme, de diversifier ma production, jusque là uniquement réalisée en Chine», témoigne Frédéric Gay, gérant de cette PME spécialisée dans le boyau naturel. Pour d'autres, l'intérêt est plutôt culturel. « Recevoir des personnes d'origines et de cultures différentes nous permet de mieux comprendre nos clients qui viennent eux aussi de tous horizons», ajoute Noël Comte, P-DG de Sotradel Logistique, à Reyrieux (Ain, 45 sala­riés) qui accueille dans son entreprise un étudiant étranger tous les ans depuis 1999.
(…)
THIBAULT DE JAEGHER



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