ES: ...Así comenzaba sus primeros pasos y se formaba como emprendedora y empresaria, Melisa Castro, la dueña, creadora y Directora de REINAS DEL NILO, Bellydance Clothes and Ballet. Allá por el 2003... allá por Francia!
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FR: ... Ainsi a commencé ses premiers pas en tant qu'entrepreneure, Melisa Castro, la propriétaire, créatrice et directrice de REINAS DEL NILO, Bellydance Clothes and Ballet. En 2003 ... De retour en France!
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EN: ... Thus began her first steps as entrepreneur, Melisa Castro, the owner, creator and director of REINAS DEL NILO, Bellydance Clothes and Ballet. Flash back to 2003 ... Flash back to France!
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REINAS DEL NILO
Bellydance Clothes and Ballet
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ARTICLE PARU DANS LE MAGAZINE L’USINE NOUVELLE (FRANCE, 2003)
RÉSEAU. Melisa Castro, étudiante argentine, est venue étudier à Centrale Lyon, en 2002. Elle a monté, sous la houlette de Sylvain Exartier, de Philips France, un projet de mise en lumière d'une rue de Lyon, en y impliquant des entreprises argentines.
Depuis la première promotion en 1999, 150 jeunes ont réalisé des missions du même type visant à jumeler une institution ou une entreprise lyonnaise avec son homologue dans le pays d'origine de l'étudiant.
JAL espère compter 300 ambassadeurs dans 40 pays d'ici à 2005-2006.
Lyon se veut la capitale des étudiants étrangers avec son club des Jeunes Ambassadeurs de Lyon (JAL). Un programme destiné à de futurs diplômés de passage dans la capitale des Gaules. Ce club réunit une centaine d'entreprises (moyennant 150 euros par an) et douze écoles (Chimie Physique Electronique - CPE, EM LYON…). L'objectif ? «Bâtir un réseau à l'échelle du globe, répond Noël Comte, P-DG de Sotradel Logistique et trésorier de l'association gestionnaire de JAL, Nous voulons qu'une fois devenus décideurs, ces jeunes pensent d'abord à la France lorsqu'ils auront à travailler avec l'Europe. Et plus précisément à Lyon." En 2003, 100 tandems étudiants-dirigeants ont été constitués.
C'est dans ce cadre que Melisa Castro, argentine de 24 ans est aujourd'hui en stage à la division éclairage de Philips France, à Miribel, dans l'Ain. Sous la tutelle de Sylvain Exartier, responsable de la communication, elle a monté un projet, qui associe la ville de Lyon et les entreprises de son pays.
Ils s'appellent Miao Lan Zong, Larisa Culea et Rafael
Pacheco Stikan. Ils sont originaires de Chine, de Roumanie et du Brésil. Leur
point commun ? Tous ont fait une partie de leurs études en France. Miao termine
son cursus à l'école de management de Lyon (EM Lyon) avant de débuter un stage,
fin juin, au département logistique du plasturgiste rhône-alpin Sippex. Larisa, qui achève son DESS en commerce
extérieur et affaires européennes à l'université Jean Moulin Lyon III, ira,
elle, faire ses armes chez Hyparlo, franchisé de Carrefour en Roumanie. Quant
à Rafael, s'il est déjà rentré dans son pays après avoir passé une année payée
par Vallourec à l'école des Mines de Douai puis au centre de recherche de
l'industriel, il espère décrocher un stage ou un emploi dans une des nombreuses
entreprises françaises implantées au Brésil. « J'aimerais bien travailler pour
Vallourec, qui vient de racheter une société ici, mais je reste ouvert à toutes
propositions car je n'ai encore rien signé», confie prudemment le jeune homme,
qui achève ses études à l'université fédérale d'Espirito Santo à Vitoria, sur la
côte sud du pays.
A l'image de ce trio, le nombre d'étudiants
étrangers choisissant de poser leurs valises en France pour un semestre, douze
mois ou quelques années est en pleine croissance. Ils seraient pas moins de 196
000 cette année, selon le ministère de l'Education nationale, dont 160 000 à
l'université. En provenance en majorité d'Afrique. Le Maroc fournit le plus
important contingent, avec 26 000 inscrits à l'université, suivi par l'Algérie
avec 13 601, la Tunisie avec 7 200 et le Sénégal avec 6 100. Arrive ensuite la Chine qui, avec 5 500 étudiants, fait encore
figure de Petit Poucet, mais sans doute plus pour longtemps. Elle devrait contribuer de plus en plus
fortement à remplir les bancs des amphis. En cinq années, sa progression est
proche de 400%! Une explosion qui laisse sur place les pays de l'Union
européenne, dont la part s'effrite. Même si l'Allemagne, premier contributeur,
apporte, bon an mal an, un flux stable de 5400 étudiants.
Un vivier de haut niveau, riche en
profils multiculturels L'Hexagone recueillerait-il les fruits de ses positions
pacifistes sur la scène internationale? La réalité est moins romantique. Cet
attrait n'est pas dû à un soudain intérêt des étudiants étrangers mais à une
politique de promotion offensive lancée par toutes les écoles, quasiment sans
exception, ces dernières années. « L'enjeu n'est plus de développer des
échanges mais bien de recruter en direct des jeunes. Nous comptons sur eux pour
regarnir les rangs de nos amphithéâtres qui deviennent de plus en plus
clairsemés, notamment dans les filières scientifiques et d'ingénieurs »,
explique Nesim Fintz, directeur général de l'Ecole internationale des sciences
du traitement de l'information (Eisti) à Cergy (Val-d'Oise). Participation aux
salons mis en place par EduFrance (l'agence de promotion de l'éducation à la
française), utilisation de « sergents recruteurs » - généralement des
enseignants- à demeure dans les pays cibles ou exploitation des partenariats
tissés au fil des ans avec des établissements étrangers, les écoles ne reculent
devant rien pour attirer les meilleurs profils dans l'Hexagone.
Une stratégie qui intéresse au plus haut point les
industriels. Souvent confrontés à des problèmes de recrutement de cadres
locaux, ces derniers se réjouissent de l'arrivée des établissements hexagonaux
dans les pays où ils se sont implantés. «Les étudiants étrangers, formés en
France ou par des Français, sont triplement intéressants. Ce sont des profils
multiculturels, ils ont une très bonne compréhension de la culture française et
ils font partie des meilleurs de leurs pays», témoigne Edmond Lisle,
responsable du programme Chine de l'association ParisTech, dont les 11 grandes
écoles d'ingénieurs parisiennes forment en tout 100élèves chinois chaque année.
Un triple avantage qui n'a pas échappé à Valérie Cavallo, chargée du
recrutement cadres et des relations écoles chez Vallourec (18000 salariés), qui
recrute en majorité des Brésiliens : «Nous apprécions que nos jeunes salariés
aient réalisé au moins un séjour en France. C'est un gage de qualité, et nous
sommes assurés également d'embaucher une personne apte à évoluer dans une
organisation marquée culturellement par la France », affirme-telle.
Même si ce sont des petits volumes, de
l'ordre de quelques dizaines par an pour les grands groupes, ce genre de
recrutement permet de trouver des cadres autochtones aptes à remplacer, à
terme, les expatriés dans les filiales. Ainsi Deloitte & Touche, qui
souhaite implanter un bureau français en Asie, coopte-t-il des Chinois venus faire
leurs études dans l'Hexagone. Renault en Roumanie, Technip-Coflexip au Brésil
ou encore les géants du pétrole en Afrique font de même. Quant aux PME, si
elles lorgnent aussi vers ce public, ce n'est pas, en général, dans le but
d'encadrer une filiale. Le jeune diplômé étranger servirait plutôt à développer
une nouvelle activité, commerciale ou de production, dans son pays d'origine.
La fait d'avoir accueilli une étudiante vénézuélienne dans le cadre du
programme «Jeune ambassadeur de Lyon», encadré par la chambre de commerce et
d'industrie de la capitale des Gaules, a ainsi donné des idées au dirigeant
d'Eurocali, à Lentilly (Rhône, 5 salariés). « Carolina Antonini a réalisé pour
moi une étude d'implantation d'une usine au Vénézuela. Ce projet pourrait me
permettre, à terme, de diversifier ma production, jusque là uniquement réalisée
en Chine», témoigne Frédéric Gay, gérant de cette PME spécialisée dans le boyau
naturel. Pour d'autres, l'intérêt est plutôt culturel. « Recevoir des personnes
d'origines et de cultures différentes nous permet de mieux comprendre nos
clients qui viennent eux aussi de tous horizons», ajoute Noël Comte, P-DG de
Sotradel Logistique, à Reyrieux (Ain, 45 salariés) qui accueille dans son
entreprise un étudiant étranger tous les ans depuis 1999.(…)
THIBAULT DE JAEGHER
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